꩜ Uzumaki Naruto

「 If you don't like the hand that fate's dealt you with, fight for a new one. 」

---

---

---

équipement

Kunai

Armes de lancer très utilisées par les ninjas.

Shuriken

Petites étoiles métalliques pour le combat à distance.

Rouleaux de scellement

Permet de stocker des objets et des jutsus.

Vêtements de Shinobi

Tenue caractéristique des ninjas de Konoha.

comportement

L’on n’aurait jamais cru Naruto capable de mieux que d’être le pitre de la classe. Créatif assourdissant, prenant autant de place que le silence lui permet. Ce silence, il le terrorise, alors il le meuble, le décore et l’empêche de revenir. Ce n’est pas qu’il est mauvais, ou idiot, ou irrespectueux. Repousser les limites, flirter avec l’audace jusqu’à toucher du doigt l’impertinence et la désinvolture, n’est-ce pas ce qui fait avancer.
Ce serait lui prêter trop de mérite, il a surtout des facilités et l’ennui facile. L’exploration est le remède. Naruto, ce complexe de n’être appréciable et chéri qu’à travers un service offert, une utilité éphémère, un exploit quelconque. Être le premier à finir son verre, premier à monter l’escalier, autant de victoires insipides qui paraissent importantes. Ce sourire vous attend à la ligne d’arrivée d’un jeu impromptu, aux règles vagues et pourtant si claires. Jeune et con.

Et pourtant. Jugé mille fois ce garçon à travers ses quatre-cents coups. C’est drôle comme la vie vous rattrape parfois. Lorsque le drame se présente, le sérieux s’impose, l’instinct s’arrache et se torsionne dans un élan de survie. En de rares occasions, il prend la forme du courage, et encore plus rarement celui de la résilience. Uzumaki, étendard étiolé aux couleurs du soleil couchant. Aura solaire qui se transforme en ardent brasier qui consume ceux qui le touchent. Il a changé, terminé ce que ses parents ont commencé.
Que reste-t-il de celui qui un jour a été Naruto Uzumaki, fils de Minato et Kushina aujourd’hui. Que reste-t-il de celles et ceux qui ont tout perdu, qui se sont perdus ? Faut-il répandre son opposé pour comprendre le bonheur ? Chaque vie compte, et il l’enseignera, qu’importe la méthode. S’ils ne veulent se rallier face à la raison ou la bonté, alors qu’ils affrontent l’épée qu’ils ont brandie.

principale aspiration / nindo

Devenir Empereur, espoir secret et enfantin d’unir sous une seule égide une paix totale. Rêve ridicule d’un cœur encore trop pur pour son propre bien.

Sauver ce qui est, garder ce qui doit l’être, protéger ce qui reste. Ne jamais reculer, aller plus loin, plus vite, s’arrêter devant l’adversité, et mieux sauter par-dessus quitte à s’en casser la jambe de l’autre côté. Se dire qu’au final tout ça en valait la peine tant que lui peut marcher.

Accepter l’expérimental, déranger équitablement empirique et dogme, secouer les convictions et les limites du possible. Témérité rencontre Inconscience et se serrent la main. Si lui n’est pas prêt à tout pour réussir et réunir alors comment en devenir le parangon. Sacrifice nécessaire, martyre égocentrique et altruiste typique de l’anti-héros.

Et puis si tout ça ne marche pas, si tout ça est en vain, alors écraser ceux qui se pensent inatteignables et qui ferment sciemment les yeux. Tombes aux visages écarquillés de celles et ceux qui n’ont rien fait. Prunelle du monstre punissant le pire crime, celui de souiller et de partir plutôt que de détruire. Botter le jardin jusqu’à ce que la bonne fleur repousse. Hisser en héros celui ou celle qui le terrassera et nourrira le terreau de son sang fertile.

histoire

1582

Naissance maladroite au milieu du chaos. Sceau raté, effort du dernier espoir. Il restera de lui que l’idée grandiose de ce qui aurait pu être. À la place d’un quotidien normal, il se forge, orphelin de parents mais pas de famille. Ce village qui le prend sous son aile, fils de personnes qui ont tout fait, jusqu’à le risquer, lui. Sacrifice ultime qu’est celui de la descendance pour un clan tel que celui des Uzumaki. Pour une utopie religieuse, pour le futur. On leur doit de l’éduquer et d’en faire un ninja.
Car ce n’est pas la seule victime de l’attaque de Kyūbi, des enfants comme lui il y en a plein les rues, plein le système administratif. Il est différent de part la dernière volonté de ses parents, un héritage qu’il ne comprendra que lorsqu’il retracera lui-même sur son corps ce sceau qui aurait pu éviter tant de solitude.

Bercé dans les croyances d'un clan perpétuant la tradition du Bijū Fūin no Dōmei, persuadé des solutions et du bien fondés d'actions pouvant déclencher l'apocalypse. Prophétie autoréalisatrice.

1590-1596

Fuir les responsabilités, fier détenteur des résultats les plus médiocres et pourtant réussissant avec brio les examens techniques. Naruto n’écoute rien, alors comment fait-il pour ne rien rater, ou pire, briller par accident. Il y a une certaine injustice, parfois, dans la façon dont le destin opère.
Le turbulent enfant n’apprend pas les jutsus de la même façon, il est lent, paresseux dit-on, et n’arrivera jamais à rattraper son retard. Et dans l’ombre, il travaille deux fois plus. Car le sceau apposé sur lui il y a 8, 9, 10, 11 ans maintenant a interféré avec le développement naturel de son chakra.
Il n’est pas turbulent, il est triste. Il n’est pas lent, c’est difficile. Il n’est pas paresseux, il rattrape ses nuits blanches. Rien n’a d’importance quand on trime autant pour si peu. Mieux vaut en rire qu’en pleurer. Il devient Genin sans autre motivateur que sa conviction d’un jour pouvoir faire de grandes choses. Il n’a que faire de la pitié de ceux qui lui tendent son bandeau en espérant niveler vers le haut.

1597-1599

Sourires gênés, œillades. L’équipe de Naruto est celle que l’on estime passable. Ni bonne ni mauvaise. Pourtant, se dessine déjà chez le Uzumaki une témérité nouvelle. Impétueux personnage qui n’hésite pas à se mettre en danger pour rien et surtout pour tout le monde. Personne n’est là pour lui dire que sa propre valeur ne se détermine pas au nombre de cicatrices sur son corps. Pour lui elles sont comme autant de preuves qu’il a tout donné. Sakura en soit témoin, ces années les confrontèrent d’abord à eux-mêmes, en et particulier leurs propres faiblesses vis-à-vis du monde. Un constat qui les rapproche dans leurs différences.

1599

Réalité et fiction se confondent. L’ont-ils fait ? Les marques sur son corps l’attestent, Kyūbi n’est plus, Naruto n’est plus. Il n’y a que cet amas de chakra instable qui évolue en lui comme un bateau bravant le maelström. Sakura le soigne, pourquoi ne se sent-il pas mieux ? Si vide et pourtant si lourd ? Ont-ils fait le bon choix ? Maintenant quoi. Le lègue familial prouvé, les parents vengés, la mission accomplie, il reste tout à faire et le voilà pourtant si désœuvré.
Reconnaissance, il l’espère. Une légende, le devenir. Culpabilité de peut-être avoir pu sauver plus de gens si ça n’avait pas été pour réussir l’impensable. Maintenant quoi. Cette question sans réponse qui le hante avec autant de voracité que le démon rugit. Et puis il y a Wa, une entente passée avec ce frère d’arme de fortune qu’il craint d’honorer tant elle va a l’encontre de ses principes. Pourtant, à peine ensemble et il a déjà tué pour lui. Ancre inexplicable.

Été 1600

Épuisé, il se bat. Le combat n’a jamais pris fin. Un an, nuit et jour. Cauchemar, songes, promesses et murmures, de voix qu’il n’a jamais entendues et qui lui intiment pourtant de les écouter. Tu es né poussière, tu redeviendras poussière. Menaces, intangibles étreintes malsaines que seules celles d’un autre peut apaiser. Ce n’est pas assez, il souffre, alors il s’éteint dans un sommeil sans rêves et sans repos des mains de ceux à qui il a prêté allégeance. Ce n’est pas que la confiance l’aveugle, c’est qu’il n’a pas le choix. Et si, en parlant de choix, Sasuke et lui n’avait pas fait le bon… ils auraient dû le détruire, pourquoi le feu est-il si hypnotique dès lors qu’il ne faut pas jouer avec.

Automne 1600

Son corps lourd, son esprit cherche vainement un indice sur le temps écoulé, tout et rien s'entremêlent. Son corps, marbrés de sceaux dont il ignorerait la nature, comme autant de traits de kanjis dont il reconnaitrait le sens sans pouvoir les lire.
En lui tourbillonne, ces derniers mots, ou n’étaient-ce que de troubles pensées qui n’avaient jamais traversé l’hermétique frontière de ses lèvres.  Se rallier dans la chasse au Yokai, mettre un terme à leur règne de terreur. Un rêve qui rend le Renard en lui hilare. Sasuke. Le premier prénom qui lui revient en tête. On l’entend s’agiter, dans la pièce on accourt, on lui injecte à nouveau ces calmants qui le maintiennent en état de stase. Et puis sa conscience s'éteint encore. Kyūbi attend.

---

compétences

---