Odawara Akula

「Commander c’est être un exemple, qu’importe la difficulté d’en être un.」

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équipement

Sabres balafrés

un kanata et un wakizashi qui ont vu de meilleurs jours. Plusieurs ébréchures dans le métal ont été colmatées avec du cristal.

Arc yumi

un passe-temps, plié dans un bambou particulièrement dur et rebelle. Aussi caractériel que sa propriétaire.

Cape de cristal

une cape en paille de riz avec une doublure en écailles de cristal. Protège de la pluie et des coups de sabre.

Armure d’ashigaru

une armure de plates pauvrement décorée, pour le combat avec le traditionnel chapeau de fer et un masque de démon pour protéger le visage.

comportement

Akula vient d’une famille de mineurs de fer, dans les montagnes de l’Empire, où on creuse la roche pour en extraire une minette un peu verte, qu’il faut passer à la fonderie pour le transformer en métal convenable.
Montagnarde, rurale et fille de mineur, Akula a un tempérament assez paradoxal, qui devient tout de suite plus simple si on la considère comme la somme de sa vie : une jeune fille qu’on a très tôt mise devant ses responsabilités, dont on a toujours récompensé la lucidité et puni les caprices. Le tout sans jamais inciter au mélodramatique.

Akula est une femme souriante que ce soit au travail ou dans la vie de tous les jours, un rempart perpétuel.
Elle marche la tête haute, dans une tenue toujours parfaitement ajustée et blanchie, s’encombre d’un formalisme qui suscite parfois un haussement de sourcil chez les chefs qui lui sont étrangers et un soupir chez les autres. Lorsqu’elle s’adresse à quelqu’un, c’est toujours droit dans les yeux.
Elle s’efforce d’être droite au but dans ses questions, ses remarques et ses ordres. Elle ne sanctionne pas les erreurs, mais punit l’incompétence et châtie sévèrement la malveillance dans ses rangs.
Akula est une fille qui s’engage peu, car elle compte toujours honorer ses engagements du mieux qu’elle peut. Question de conscience, envers elle et envers les autres.

Dans sa vie privée, Akula est une fille qui dépense avec prudence, mais se permet des folies, notamment en matière d’habillement. Toujours magnifiquement vêtue, quoique souvent hors de la mode du moment, elle s’efforce d’être apprêtée et élégante.

Contrairement à beaucoup d’autres, Akula ne craint pas la violence et tire parfois un certain plaisir de faire couler le sang. Le grand frisson du combat lui arrache un rire nerveux à la fin d’un duel ou d’une bataille, parfois un cri haineux, mais jamais un regret, plutôt un remord.

Akula est loyale à ses proches, sa troupe et son empereur. Un jour, une jeune recrue lui a demandé de spécifier l’ordre précis, elle a eu un gloussement amusé, presque admiratif, et lui a répondu qu’il irait loin.

principale aspiration / nindo

Le paternel Odawara, mineur de fer, le genre d’homme aux épaules larges, sans patience pour les fumisteries, dit un jour à sa fille, « faire ce qui est juste est ton devoir, en particulier quand tu es la seule qui se préoccupe de la chose. Lorsque tu reçois quelque chose, tu dois le rendre dans un état équivalent et idéalement, meilleur que celui dans lequel tu l’as reçu. »

Des mots qui continuent de guider sa vie.

histoire

1573

Naissance d’Akula Odawara, future aînée de trois frères.
La famille vient d’un environnement rural, éloigné de la capitale. Elle fait partie d’une communauté de mineurs où les problèmes sont fréquents : les yokaïs qui rôdent parfois dans la forêt, les bêtes qui ne supportent pas les activités humaines, les éboulements dans la mine. En un sens, l’hiver est encore ce qu’il y a de moins rude dans la région.
Pourtant, Akula est heureuse, la vie est dure, mais les divertissements et les occupations ne manquent pas. Les expériences forgent le caractère, endurcissent la petite et en un sens, la prépare à un avenir chaotique en tant que samouraï.

1581-1589

Akula est une élève discrète, attentive et parfois un peu détachée du reste du groupe.
Il y a cette… Cette sensation que tout est trop facile, ou plutôt, que certaines tâches semblent étrangement simples. Peut-être est-ce la vie à la campagne qui l’a formé prématurément à ces tâches inhérentes à la vie de samouraï, peut-être que l’enseignement est standardisé pour les gens de la ville ?
Elle comprend petit à petit que tout le monde n’est pas habitué aux travaux physiques, à marcher des heures en montagne pour récupérer des babioles ou à des conditions de vie spartiate.
Elle réussit avec brio ses études et ressort avec les honneurs, ses instructeurs se souviennent d’elle comme une fille intéressée, avec un bon fond et beaucoup de ressources.

1590-1596

L’ambiance vestiaire ? L’ambiance vestiaire.
Ce mélange de fraternité, d’humour gras bas du front, de gestes déplacés qui perdent ce caractère odieux quand on est en bande, cet ensemble qui forme une ambiance presque sectaire tant il faut en faire partie pour la comprendre. Être samouraï passionné par ce que l’on fait à l’immodestie lorsqu’on parle du métier : on vante le devoir, la sensation d’être utile, de faire partie de quelque chose.
C’est presque addictif.
En particulier quand on est la fille toujours célibataire de la compagnie. Alors que ses frères se sont mariés, elle reste l’aventurière qui a tout vu tout fait, qui prend le thé avec une bonne amie lorsque l’occasion survient.
Akula a la sensation de pouvoir faire mieux, alors elle s’entraîne et grimpe les échelons, non ce n’est pas une daimyo. Pourtant, lorsqu’elle obtient son détachement, que d’aventure !

1597-1600

Samouraï à la tête d’un groupe d’aspirant et de samouraïs fraîchement nommés, Akula est chargée de retourner dans sa région natale pour faire la chasse aux bandits qui rôdent dans les forêts.
Elle est meneuse, alors elle dirige par l’exemple et marche en tête, c’est elle qui dégaine son sabre en premier et pourfend le premier bandit de grand chemin. Ensuite c’est le corps-à-corps, la mêlée de deux masses d’êtres humains qui s’affrontent et après s’être taillée un chemin au katana, elle retrouve le chef des brigands, en train de fuir.
Elle court plus vite et lui fauche les jambes d’un coup de fer bien senti, ensuite ? Ensuite le grand frisson !
La douleur dans les yeux du brigand, la crainte primale de voir un samouraï de l’empereur, ce besoin de fuir, de ramper lorsque les jambes défaillent. L’odeur agressive de fer, le chaos ambiant, frapper un homme et le défaire au combat. Voir son regard pétrifié alors qu’il expire.
Parfois, cela lui manque.

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compétences

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