nuage épars, lame au crépuscule - 27.10.24 20:07
血の決闘
1599, mont kazan, au crépuscule
il n’y avait qu’un nuage épars au niveau du soleil couchant. il ne tarderait pas à s’effacer aux crêtes des montagnes rosées de wa. je passais les différents torii qui me firent gravir la montagne où nous devions nous retrouver, mon frère et moi. j’avais attendu ce crépuscule des jours durant. je ne souhaitais qu’une seule chose : faire couler le premier sang de nous deux, ce qui me ferait devenir samouraï. je continuai encore, et en marchant, je ne pouvais m’empêcher de penser à itachi.
l’initiative de cette provocation en duel était mienne, itachi l’avait naturellement acceptée. nous nous étions mis d’accord sur le plateau de ce sanctuaire, réservé aux uchiha, aux hauteurs d’une de nos plus belles montagnes. bien que le duel en lui-même ne soit pas en accord avec les principes religieux, le lieu avait été accepté par les témoins. en contrebas, on devinait des nuages bas, et plus haut, une nappe de neige s’étendait sur les dents rocheuses. l’automne avait ces belles couleurs qui portaient notre rencontre, des teintes ocres. quelques timides lucioles ajoutaient leurs scintillements dorés, sporadiques. les feuilles des érables craquaient sous mes pas, tant elles recouvraient les terres, tandis que l’herbe jaunâtre témoignait qu’un feu ardent ne s’était pas déclenché plus tôt. le feu, cet élément qui représentait si bien le clan.
「itachi…」 murmurais-je.
j’arrivai désormais au plateau, avançant d’un pas déterminé vers mon frère. il était arrivé en avance. les témoins présents - tous des hommes de la lignée uchiha - étaient peu nombreux. ils allaient garantir que ce duel se déroulerait selon les règles de l’honneur et attester du résultat. parmi eux, une silhouette respectée : le maître des rites ancestraux du clan, observant en silence, les bras croisés. Sa présence sacralisait le duel, veillant non seulement à l'honneur des règles, mais scrutant aussi la sincérité de nos âmes. que son regard se pose sur itachi, et non sur moi, faisait naître en moi un feu plus intense encore. et derrière lui, se tenait l’empereur en personne : uchiha tajima. en le voyant, un instant de surprise me saisit, puis mes traits se durcirent. je compris aussitôt que tout cela avait une portée politique, que je n’étais pas simplement un uchiha, mais le "jeune frère" que tout le monde attendait de voir échouer. s'il avait croisé mon regard de son sharingan, c'était parce qu'il prendrait un malin plaisir à intervenir pour s'assurer que ce duel ne soit pas entaché par la moindre tricherie ou ruse.
hn. qu’ils attendent de moi que je tombe n’a pas d’importance. aujourd'hui, le destin se forge dans le fer et le feu, pas dans leurs regards, me convainquais-je dans le silence de mes pensées, les yeux se fermant dans un léger mouvement de tête, empreint de fierté. je restais silencieux, mon visage impassible. chaque pas, chaque souffle était une réponse à ceux qui me regardaient d'en haut. il n'y avait ni doute ni crainte. en rouvrant mon regard en amande, je confrontai directement mon frère. nous deux furent invités à récupérer nos katana, estimé de force équivalente.
「je suis uchiha sasuke, ton frère cadet. aujourd’hui, je ne suis plus celui que tu contemples d'en haut. j’ai forgé mon propre nom, loin de toi et de tes illusions de grandeur. c’est pour moi que je combats, pour que ton ombre ne voile plus jamais mon chemin. en devenant samouraï, je porterai haut le nom des uchiha.」
je demeurai un instant immobile, mon katana fermement en main, mes yeux noirs perçant le silence entre itachi et moi. autour de nous, le crépuscule se teintait de rouge, comme pour annoncer l'issue de ce combat avant même qu'il ne commence. j'invitais le calme à s’installer en moi, aiguisant chacun de mes sens, maîtrisant chaque battement de mon cœur qui résonnait en cohésion avec l'attente silencieuse des témoins.
chaque détail s'imprimait dans mon esprit aiguisé : l'infime tension des muscles d'itachi, le poids des regards qui pesaient sur moi, l'air chargé de l’odeur des érables et la poussière des feuilles séchées sous nos pieds. dans cet instant suspendu, je ressentais la puissance, non pas comme une explosion de force brute, mais comme une certitude froide et implacable. j'étais prêt à frapper, à rompre ce silence, et je le savais : mon attaque initiale serait décisive. je m’avançai d’un pas, lent, délibéré, laissant mon regard glisser un instant sur les silhouettes de mon père et de l’empereur, avant de le fixer à nouveau sur itachi. je sentais leur présence, mais leur jugement ne signifiait rien face à mon objectif. je devais triompher de mon frère, et dans cette victoire, prouver ma valeur. pas pour eux. pour moi. je l'observai encore un instant, cherchant à lire dans son visage cette supériorité qu’il affichait si naturellement. une voix glaciale résonna silencieusement dans mon esprit : aujourd’hui, itachi, ce n’est plus ton regard qui m’évalue. c’est le mien qui va trancher ton masque de perfection.
mes doigts se resserrèrent sur la garde de mon katana, et mon corps se tendit imperceptiblement, prêt à bondir, chaque muscle en attente du premier mouvement. mon calme apparent ne trahissait rien de la rapidité dont je ferai preuve, mais dans mon esprit, la scène était déjà gravée : mon attaque rapide, précise, surprenant itachi avant même qu’il ne comprenne l’enjeu véritable de cette rencontre. la vision de cette première goutte de sang – que je m’étais promis de faire couler – enflammait ma détermination. pour moi, ce duel ne serait pas une lutte interminable, mais un affrontement bref et foudroyant, tranché dans l’éclat du premier assaut. le crépuscule n'aurait pas le temps de se fondre dans la nuit avant que la victoire ne m'appartienne.
Re: nuage épars, lame au crépuscule - 28.10.24 11:57
血の決闘
1853, nouveau chapitre d'une tragique histoire
depuis la naissance de sasuke, mon jeune frère, ma vie avait pris un sens nouveau. mon nindô restait, lui, inchangé : devenir le samouraï le plus puissant, mettre fin aux guerres et instaurer une paix durable. mais en le regardant, ce jeune frère que je n’avais jamais désiré, je ressentais une chaleur étrange en moi, un bonheur indescriptible. je l’aimais, et cette affection m’animait comme rien d’autre ne l’avait fait jusqu'alors. j’éprouvais ce besoin profond de le protéger, et en même temps, une haine grandissait en moi. une haine envers mon père, envers mon clan, qui m’avaient façonné comme une simple arme. sa naissance provoqua chez moi, une prise de conscience et je refusais qu’ils en fassent de même avec sasuke.
alors, j’élaborai un plan, un dessein que personne d’autre ne pouvait saisir. ce plan ouvrira un nouveau chapitre, aujourd'hui, dans un duel de sang. je me souvenais des mots que m’avait un jour confiés un "ami", mon seul véritable ami : ‘tous les hommes ne naissent pas égaux. certains, un nombre infime d’entre eux, portent une flamme dans leur regard. cette flamme est la détermination absolue, une ardeur prête à tout sacrifier pour atteindre son but.’ cette flamme brillait intensément chez l’empereur, tandis que chez notre père, elle s’était éteinte depuis longtemps. être l’aîné m’avait imposé des devoirs que je n’avais jamais souhaités ; pour notre père, je n’étais qu’un pion, l’instrument de sa rébellion. dès mon plus jeune âge, il m’avait forcé à contempler la laideur de la guerre, l’horreur des morts, la souffrance des hommes. cette exposition prématurée à la brutalité avait nourri mon nindô et forgé l’ambition d’unir wa sous une seule bannière de paix. alors que lui, espérai que je nourrisse la haine qui était dans son coeur.
à l’académie, je ne perdais pas une seconde. je m’entraînais sans relâche, avec la ferme volonté de devenir le meilleur. et cette ambition me permit d’y parvenir. les sensei eux-mêmes me firent gravir les rangs plus rapidement, me propulsant vers des adversaires plus expérimentés, mais je n’en avais jamais assez. je voulais dépasser chaque limite, alors je combattais, je saignais, et je gagnais. pour mon père, j’étais sa fierté, un outil parfaitement aiguisé. jusqu’au jour où il m’introduisit à ses réunions secrètes, où l’on ourdissait des complots contre l’empereur. ils se persuadaient de l’invincibilité de leurs ambitions. un jour, je pris la parole à l'assemblée : ‘comment pouvez-vous élaborer un plan sans même envisager la défaite comme possibilité ?’ j’avais quatorze ans, et ma simple question ébranla leur orgueil. leur plan consistait à prendre l'empereur en otage pour quémander plus de droit et de placer mon père comme empereur légitime. ils souhaitaient mettre fin aux duels de sang. personne n'envisagea que le plan mènera à un échec cuisant causant des affrontements entre memebre d'une même famille. celle des uchiha. personne n'envisagea que cette manoeuvre arriverait aux oreilles de hi qui aurait alors le loisir de nous attaquer, nous dominer. j'avais quatorze ans et bien conscience que ça. mais tous s’étaient dressés contre moi, mon père en tête, tentant de me faire plier. tous me traitèrent de "traite" mais mon esprit, inébranlable, demeura fidèle à mon nindô. dans les réunions suivantes, je restai silencieux, non par crainte, mais par mépris. ces hommes n’étaient que des ombres, incapables de saisir l’ampleur de leurs propres faiblesses. je me tenais là, dissimulant mes pensées, élaborant un plan pour protéger sasuke de cette folie.
à la maison, mon père délaissait toujours sasuke pour venir me parler de sa vengeance, de ses rancœurs. ce n’était pas de l’affection, c’était de la crainte, un désir d’instrumentaliser mes compétences pour sa propre cause. j'avais crainds que cette "affection" permanente à mon égard ne crée une jalousie chez mon jeune frère, étant donné que j'accaparais père, le plus souvent. une nuit, en revenant d’une mission, je trouvai ma mère qui m’attendait, chose rare. elle me prit à part et m’implora d’écouter mon père. ‘si nous prenons le pouvoir, notre famille aura enfin sa place, ses droits…’ ce jour-là, je compris que même elle, jusque-là discrète, n’était pas étrangère aux ambitions de mon père. elle était son épouse, son alliée de l’ombre. peut-être que tout cela n’était qu’inévitable. je devais mettre fin moi-même à cette folie. c'est ainsi qu'il y à quatre ans, je tua mon père de sang froid. sasuke en fut témoin. je désirais faire grandir sa haine à mon égard, pour qu'un jour il me défie. pour qu'un jour, je l'humilie, une humiliation si fort qu'il n'aurait d'autres choix que de quitter wa. par fierté. par vengeance. peu m'importe. mais il devait quitter notre clan. notre folie. pour le protéger.
sasuke arriva enfin. je restais calme, debout, immobile, mon visage dénué de la moindre émotion apparente. je savais que l’issue de ce duel m’était acquise. je m'étais entrainé depuis de long mois pour ça. mon frère n’était pas prêt pour m’affronter, et il n'en n'avais pas conscience. sa demande de duel était prématurée, fruit d’une rancœur mûrie depuis longtemps. depuis la mort de notre père, je n’étais plus rentré à la maison, laissant en lui cette colère latente, nourrie par mes prouesses qui, pour lui, n’avaient été que des humiliations. il devait en finir, il devait prouver sa valeur. je laissai kurotsuki, mon katana, bien ancré dans mon kimono, le maintenant fermement de ma main droite. ma posture restait statique, presque nonchalante, mes épaules relâchées, les jambes droites, le défiant. l'humiliant par l'accroissement de mon ego apparent. je souhaitais qu’il ressente son impuissance, qu’il comprenne ce gouffre entre nous. pour cela, il devait attaquer le premier. je n’avais qu’à esquiver, sans effort apparent, jusqu’à l’épuiser, le mener au point de rupture où il serait forcé de tomber à genoux. à ce moment-là, sans l’ombre d’un doute, je planterais ma lame dans son épaule. ce qui suivrait ne serait plus qu’illusion, destinée à briser ses dernières résistances.
— n'en n'as-tu pas assez d'avoir toujours été le second ? tu es trop faible pour que je te considère comme un frère.
je devais regretter mes paroles. car je n'y pensais pas un mot. mais je devais conserver cette apparence. il devait me haïr au plus profond de son âme. il devait quitter wa.
Re: nuage épars, lame au crépuscule - 02.11.24 14:23
je tenais son regard de mes yeux en amande perçants, presque détaché. mon sharingan s’activait lentement, intensifiant la haine qu’il alimentait en moi depuis autant d’années. j'avais pourtant appris à ne pas me laisser emporter par l'émotion. seulement… face à lui, à cette présence écrasante et familière, une flamme de rage froide brûlait encore en moi. je sentis l'envie de l'abattre, de lui faire ressentir l'ombre de tout ce que j'avais enduré. doucement, presque provocateur, je fis un pas en avant, mes doigts se resserrant autour du manche de mon katana. je le regardais, jaugeant ses faiblesses, cherchant la moindre faille.
「tu veux prouver ta force, n'est-ce pas ? dis-je d'un ton bas, presque un murmure, mais chaque mot coupant comme la lame que je tenais en main. montre-moi, itachi.」
itachi incarnait tout ce que je n’étais pas encore : une profondeur de sagesse et une détermination inébranlable, des qualités qui faisaient de lui le fils parfait aux yeux de mon père. quelques fois, ses paroles résonnaient au sein d’histoires liées à notre famille où il osait s’opposer, avec une audace calme que même notre père ne pouvait ignorer. j'observais cette audace de loin, mêlant admiration et amertume. alors qu’itachi rejetait ouvertement certaines ambitions de notre père, allant même jusqu'à les considérer comme des signes de faiblesse, moi, j'étais bien trop jeune pour saisir toute la complexité de ces intrigues politiques et des querelles de pouvoir qui planaient sur notre clan.
d’autant que, pour notre père, mon destin semblait forgé dans les braises dès ma naissance. je n'étais pas destiné à la gloire des combats ou à la reconnaissance des hauts faits. non, mon rôle était plus effacé : je devais assurer la continuité du clan, transmettre l'héritage familial et veiller en retrait tandis qu'itachi deviendrait le samouraï à l’avenir flamboyant des uchiha. il était la lame et l’honneur du clan ; j’étais une promesse silencieuse, l’ombre discrète qui porterait les générations à venir. et pourtant, malgré mes efforts acharnés pour prouver ma place et ma force, un vide grandissait en moi. je sentais que, même si mon père me reconnaissait en tant qu’héritier, que je pouvais avoir cet opportunité du duel de sang, cette reconnaissance resterait éclipsée par itachi à tout jamais. mon frère captivait fugaku, qui voyait en lui non seulement un guerrier talentueux, mais un esprit froid et implacable, taillé pour des batailles bien plus grandes que celles que je ne pourrais jamais envisager.
à cet instant, les paroles dissuasives de mon père concernant ma volonté de défier un jour itachi me revinrent en mémoire:「sasuke, tu ne comprends pas ce que tu cherches à affronter. éteins cette flamme d'orgueil, ou elle te consumera bien avant que tu ne puisses seulement l'approcher.」
mais aujourd’hui, itachi, je suis ici pour te montrer que ta force n’était que le reflet de mon propre parcours. j’ai tout sacrifié pour te prouver que, comme toi, je défendrai ce en quoi je crois. ce duel ne sera pas seulement une vengeance, mais la preuve que je n’ai jamais été ton ombre — que désormais, c’est moi qui déciderai de ton destin et de celui du clan.
sans hésiter davantage, je fondis sur lui, mon katana fendant l'air en un arc précis, rapide, cherchant à le toucher au niveau de l'épaule. ce n'était pas une attaque pour tuer, pas encore. je voulais tester ses réflexes, l'obliger à esquiver. mon objectif était clair : le fatiguer, l'épuiser, l'amener au point où il n'aurait plus d'autre choix que de commettre une erreur fatale. à chaque esquive qu'il réussirait, je me rapprocherais davantage, resserrant l'étau, frappant de plus en plus rapidement, sans jamais lui accorder le moindre répit. ma lame dansait, traçant des lignes précises et méthodiques, visant des points stratégiques. je guettais ce moment, ce minuscule instant où son mouvement ralentirait, où je pourrais enfin plonger mon katana dans son épaule, marquer ma supériorité.
le jour où je le vis assassiner notre père, tout changea. ce n’était plus le frère que j’avais toujours admiré ou même jalousé, c’était un ennemi, un obstacle que je devais surpasser à tout prix. comment pardonner un frère qui m’avait pris ma famille, ma dignité, et qui avait fait de moi un témoin de cette trahison ?
je restai figé un instant, ma lame suspendue dans le vide, le regard rivé sur lui.
un étrange sentiment montait en moi, un mélange de confusion et d'incompréhension qui me submergeait. dans ses yeux, une lueur que je n’avais jamais vue auparavant, quelque chose d'insaisissable, presque… indéchiffrable. et pour la première fois, je compris que peut-être… je n’avais jamais vraiment su qui était itachi. dans ce silence pesant, je le toisais les yeux plissés, tel un chat, et sans un mot, recula d’un pas, comme si c’était moi qui avais échoué à saisir quelque chose d’essentiel. ce jour-là, je réalisai que ce duel n’était que le début. le début d’une quête dévorante, bien plus vaste que la vengeance simple et brutale que j’avais toujours imaginée. c’était le commencement d’un chemin tortueux, où chaque pas me mènerait plus profondément dans les ombres laissées par itachi, dans les secrets de notre clan, dans des vérités que je n’avais jamais soupçonnées. ce duel n’était pas seulement un combat pour rétablir mon honneur. c’était l’ouverture d’une guerre intérieure, un face-à-face avec tout ce que je croyais savoir, avec tout ce que j’ignorais sur lui… et peut-être même sur moi-même. je compris que pour découvrir ce qu’itachi m’avait réellement pris, il me faudrait explorer bien plus que le fil de ma lame.
「tu veux prouver ta force, n'est-ce pas ? dis-je d'un ton bas, presque un murmure, mais chaque mot coupant comme la lame que je tenais en main. montre-moi, itachi.」
itachi incarnait tout ce que je n’étais pas encore : une profondeur de sagesse et une détermination inébranlable, des qualités qui faisaient de lui le fils parfait aux yeux de mon père. quelques fois, ses paroles résonnaient au sein d’histoires liées à notre famille où il osait s’opposer, avec une audace calme que même notre père ne pouvait ignorer. j'observais cette audace de loin, mêlant admiration et amertume. alors qu’itachi rejetait ouvertement certaines ambitions de notre père, allant même jusqu'à les considérer comme des signes de faiblesse, moi, j'étais bien trop jeune pour saisir toute la complexité de ces intrigues politiques et des querelles de pouvoir qui planaient sur notre clan.
d’autant que, pour notre père, mon destin semblait forgé dans les braises dès ma naissance. je n'étais pas destiné à la gloire des combats ou à la reconnaissance des hauts faits. non, mon rôle était plus effacé : je devais assurer la continuité du clan, transmettre l'héritage familial et veiller en retrait tandis qu'itachi deviendrait le samouraï à l’avenir flamboyant des uchiha. il était la lame et l’honneur du clan ; j’étais une promesse silencieuse, l’ombre discrète qui porterait les générations à venir. et pourtant, malgré mes efforts acharnés pour prouver ma place et ma force, un vide grandissait en moi. je sentais que, même si mon père me reconnaissait en tant qu’héritier, que je pouvais avoir cet opportunité du duel de sang, cette reconnaissance resterait éclipsée par itachi à tout jamais. mon frère captivait fugaku, qui voyait en lui non seulement un guerrier talentueux, mais un esprit froid et implacable, taillé pour des batailles bien plus grandes que celles que je ne pourrais jamais envisager.
à cet instant, les paroles dissuasives de mon père concernant ma volonté de défier un jour itachi me revinrent en mémoire:「sasuke, tu ne comprends pas ce que tu cherches à affronter. éteins cette flamme d'orgueil, ou elle te consumera bien avant que tu ne puisses seulement l'approcher.」
mais aujourd’hui, itachi, je suis ici pour te montrer que ta force n’était que le reflet de mon propre parcours. j’ai tout sacrifié pour te prouver que, comme toi, je défendrai ce en quoi je crois. ce duel ne sera pas seulement une vengeance, mais la preuve que je n’ai jamais été ton ombre — que désormais, c’est moi qui déciderai de ton destin et de celui du clan.
sans hésiter davantage, je fondis sur lui, mon katana fendant l'air en un arc précis, rapide, cherchant à le toucher au niveau de l'épaule. ce n'était pas une attaque pour tuer, pas encore. je voulais tester ses réflexes, l'obliger à esquiver. mon objectif était clair : le fatiguer, l'épuiser, l'amener au point où il n'aurait plus d'autre choix que de commettre une erreur fatale. à chaque esquive qu'il réussirait, je me rapprocherais davantage, resserrant l'étau, frappant de plus en plus rapidement, sans jamais lui accorder le moindre répit. ma lame dansait, traçant des lignes précises et méthodiques, visant des points stratégiques. je guettais ce moment, ce minuscule instant où son mouvement ralentirait, où je pourrais enfin plonger mon katana dans son épaule, marquer ma supériorité.
le jour où je le vis assassiner notre père, tout changea. ce n’était plus le frère que j’avais toujours admiré ou même jalousé, c’était un ennemi, un obstacle que je devais surpasser à tout prix. comment pardonner un frère qui m’avait pris ma famille, ma dignité, et qui avait fait de moi un témoin de cette trahison ?
je restai figé un instant, ma lame suspendue dans le vide, le regard rivé sur lui.
un étrange sentiment montait en moi, un mélange de confusion et d'incompréhension qui me submergeait. dans ses yeux, une lueur que je n’avais jamais vue auparavant, quelque chose d'insaisissable, presque… indéchiffrable. et pour la première fois, je compris que peut-être… je n’avais jamais vraiment su qui était itachi. dans ce silence pesant, je le toisais les yeux plissés, tel un chat, et sans un mot, recula d’un pas, comme si c’était moi qui avais échoué à saisir quelque chose d’essentiel. ce jour-là, je réalisai que ce duel n’était que le début. le début d’une quête dévorante, bien plus vaste que la vengeance simple et brutale que j’avais toujours imaginée. c’était le commencement d’un chemin tortueux, où chaque pas me mènerait plus profondément dans les ombres laissées par itachi, dans les secrets de notre clan, dans des vérités que je n’avais jamais soupçonnées. ce duel n’était pas seulement un combat pour rétablir mon honneur. c’était l’ouverture d’une guerre intérieure, un face-à-face avec tout ce que je croyais savoir, avec tout ce que j’ignorais sur lui… et peut-être même sur moi-même. je compris que pour découvrir ce qu’itachi m’avait réellement pris, il me faudrait explorer bien plus que le fil de ma lame.
Re: nuage épars, lame au crépuscule - 04.11.24 16:09
deviens plus fort.
les coups de sasuke pleuvaient sur moi avec une ferveur presque désespérée. peut-être croyait-il m’épuiser... peut-être croyait-il que je n'utiliserais pas mes sharingan. était-il à ce point naïf ? il attendait l’ouverture parfaite pour porter un coup décisif. mais, pour moi, chaque mouvement de sa lame semblait lent, chaque geste évident, anticipé. mes sharingan perçaient ses intentions avant même qu’il ne les formule. à travers le prisme de mon regard, sa vitesse paraissait réduite, diluée par l’immensité du fossé qui nous séparait. à ce rythme-là, il ne m’atteindrait jamais. à ce rythme-là, jamais, il ne m'épuiserai. je le voyais chercher, se débattre contre l'évidence de notre écart de puissance. enfin, il tenta un coup, chargé de toute sa détermination. mais ses yeux, je les scrutais, et la peur s’y lisait. cette prise de conscience douloureuse qu’il ne pouvait me toucher. il recula soudain, bondissant en arrière pour adopter une posture défensive. le duel venait de commencer. et pourtant, je savais qu'il approchait à sa fin. mon frère n'était pas assez déterminé à me vaincre. une partie de lui, douté. augmentant le fossé qui nous sépare.
fuis..
pour un regard extérieur, notre confrontation devait paraître fulgurante, presque irréelle. ma vitesse, pourtant dosée, restait insaisissable, alors que la sienne, bien que redoutable, ne parvenait même pas à effleurer un seul cheveu de ma tête. je demeurais là, impassible, ancré dans mon calme froid, tandis qu’il brûlait de cette énergie incandescente de celui qui n’a pas encore tout compris. je voulais qu’il voie la différence, qu’il ressente la dureté de cette réalité. mon regard, immobile et implacable, ne cherchait qu’à éveiller en lui la lucidité, ce regard qu’il devait apprendre à porter, au-delà de ses propres limites. il fallait qu’il devienne plus fort. c’était là mon ultime cadeau, mon dernier enseignement pour lui. un entraînement déguisé en duel, une leçon scellée dans le silence de nos lames croisées.
déteste-moi..
une fois de plus, je le défiais. au fond de moi, cela me déchirait de le voir souffrir ainsi, de le réduire à l'impuissance devant les hauts responsables. j'avais mal de l'humilier de la sorte, mais c’était pour le protéger. je voulais que ces hommes, ces figures d'autorité, n'envisagent pas sasuke comme une menace. pour le préserver, je souhaitais qu'il quitte wa et s’éloigne de l’ombre dévorante de notre clan. pourtant, malgré cette décision froide, des images de notre passé s’attardaient en moi. je pouvais encore sentir le poids de son corps frêle sur mon dos, épuisé après l’entraînement. je revoyais mes doigts effleurer son front, ce geste familier et taquin qui semblait sceller une promesse secrète entre nous. mais les ambitions de notre clan étaient corrompues, trop obscures pour lui permettre d’y grandir sainement. ce monde n’était pas le sien, et je ne pouvais lui laisser cet héritage empoisonné. alors, je me résignais à porter ce masque, sans hésitation.
vis !
vis, mon frère. ta vie a bien plus de valeur que la mienne. un jour, je serai ce despote, l’ennemi du monde. celui qui fera vaciller le système et remettra en cause tout ce qui constitue notre existence. les pays, les clans, les croyances. je réduirai tout cela en poussière. ce jour-là, tu devras te dresser contre moi, et tu me vaincras. tu deviendras le héros que ce monde attend en silence, celui qui unifiera les nations sous une seule bannière, mettant fin aux rivalités, aux ambitions secrètes et aux conflits inutiles. tu briseras les chaînes des organisations cachées, de ces pouvoirs qui se nourrissent de l’ambition et des faiblesses humaines. le monde tel qu’il est ne connaîtra jamais la paix, pas sans une main pour le détruire et une autre pour le rebâtir. moi, je porterai le fardeau de sa destruction ; toi, sasuke, tu seras celui qui le sauvera. je sortis de ma veste trois kunai. j'en lançais d'abord un en l'air, l'autre sur le kunai que je venais de lancer afin qu'il ricoche et se dirige vers sasuke. le dernier je le lançais droit sur sasuke. une attaque futile. une attaque qu'il pourra esquiver. une attaque qui lui donnera confiance. assez de confiance que pour m'attaquer à nouveau. et perdre.
les coups de sasuke pleuvaient sur moi avec une ferveur presque désespérée. peut-être croyait-il m’épuiser... peut-être croyait-il que je n'utiliserais pas mes sharingan. était-il à ce point naïf ? il attendait l’ouverture parfaite pour porter un coup décisif. mais, pour moi, chaque mouvement de sa lame semblait lent, chaque geste évident, anticipé. mes sharingan perçaient ses intentions avant même qu’il ne les formule. à travers le prisme de mon regard, sa vitesse paraissait réduite, diluée par l’immensité du fossé qui nous séparait. à ce rythme-là, il ne m’atteindrait jamais. à ce rythme-là, jamais, il ne m'épuiserai. je le voyais chercher, se débattre contre l'évidence de notre écart de puissance. enfin, il tenta un coup, chargé de toute sa détermination. mais ses yeux, je les scrutais, et la peur s’y lisait. cette prise de conscience douloureuse qu’il ne pouvait me toucher. il recula soudain, bondissant en arrière pour adopter une posture défensive. le duel venait de commencer. et pourtant, je savais qu'il approchait à sa fin. mon frère n'était pas assez déterminé à me vaincre. une partie de lui, douté. augmentant le fossé qui nous sépare.
fuis..
pour un regard extérieur, notre confrontation devait paraître fulgurante, presque irréelle. ma vitesse, pourtant dosée, restait insaisissable, alors que la sienne, bien que redoutable, ne parvenait même pas à effleurer un seul cheveu de ma tête. je demeurais là, impassible, ancré dans mon calme froid, tandis qu’il brûlait de cette énergie incandescente de celui qui n’a pas encore tout compris. je voulais qu’il voie la différence, qu’il ressente la dureté de cette réalité. mon regard, immobile et implacable, ne cherchait qu’à éveiller en lui la lucidité, ce regard qu’il devait apprendre à porter, au-delà de ses propres limites. il fallait qu’il devienne plus fort. c’était là mon ultime cadeau, mon dernier enseignement pour lui. un entraînement déguisé en duel, une leçon scellée dans le silence de nos lames croisées.
déteste-moi..
La différence entre nous est que tu crois pouvoir me vaincre, moi je sais que tu ne peux pas.
une fois de plus, je le défiais. au fond de moi, cela me déchirait de le voir souffrir ainsi, de le réduire à l'impuissance devant les hauts responsables. j'avais mal de l'humilier de la sorte, mais c’était pour le protéger. je voulais que ces hommes, ces figures d'autorité, n'envisagent pas sasuke comme une menace. pour le préserver, je souhaitais qu'il quitte wa et s’éloigne de l’ombre dévorante de notre clan. pourtant, malgré cette décision froide, des images de notre passé s’attardaient en moi. je pouvais encore sentir le poids de son corps frêle sur mon dos, épuisé après l’entraînement. je revoyais mes doigts effleurer son front, ce geste familier et taquin qui semblait sceller une promesse secrète entre nous. mais les ambitions de notre clan étaient corrompues, trop obscures pour lui permettre d’y grandir sainement. ce monde n’était pas le sien, et je ne pouvais lui laisser cet héritage empoisonné. alors, je me résignais à porter ce masque, sans hésitation.
vis !
vis, mon frère. ta vie a bien plus de valeur que la mienne. un jour, je serai ce despote, l’ennemi du monde. celui qui fera vaciller le système et remettra en cause tout ce qui constitue notre existence. les pays, les clans, les croyances. je réduirai tout cela en poussière. ce jour-là, tu devras te dresser contre moi, et tu me vaincras. tu deviendras le héros que ce monde attend en silence, celui qui unifiera les nations sous une seule bannière, mettant fin aux rivalités, aux ambitions secrètes et aux conflits inutiles. tu briseras les chaînes des organisations cachées, de ces pouvoirs qui se nourrissent de l’ambition et des faiblesses humaines. le monde tel qu’il est ne connaîtra jamais la paix, pas sans une main pour le détruire et une autre pour le rebâtir. moi, je porterai le fardeau de sa destruction ; toi, sasuke, tu seras celui qui le sauvera. je sortis de ma veste trois kunai. j'en lançais d'abord un en l'air, l'autre sur le kunai que je venais de lancer afin qu'il ricoche et se dirige vers sasuke. le dernier je le lançais droit sur sasuke. une attaque futile. une attaque qu'il pourra esquiver. une attaque qui lui donnera confiance. assez de confiance que pour m'attaquer à nouveau. et perdre.
Re: nuage épars, lame au crépuscule - 11.11.24 20:26
je restai là, immobile, le cœur battant à tout rompre, mes mains crispées sur le manche de mon katana, la rage et la frustration me consumant. itachi demeurait impassible, indifférent, me laissant dans cette solitude glaciale où il m'avait toujours abandonné. chaque coup que j’avais tenté, chaque mouvement, n’avait été qu’un échec lamentable face à ce mur infranchissable qu’il dressait entre nous. pourquoi ? pourquoi, malgré toute ma haine, toute ma détermination, je n’arrivais même pas à l’effleurer ? je n’étais qu’un enfant devant lui, un enfant qui se débat, se convainc que sa rage pourrait suffire à tout changer. mais il me montrait la dure vérité : je n’étais pas assez fort. pas encore.
mon frère me fixait avec cet air distant, et ses mots résonnaient en moi comme une brûlure vive : la différence entre nous est que tu crois pouvoir me vaincre, moi je sais que tu ne peux pas. comment osait-il ? ce frère qui avait tout détruit, réduit notre clan à néant, se permettait encore de me juger. mais une part de moi, aussi infime soit-elle, savait qu’il touchait juste : ma haine seule ne suffirait pas. dans cette vérité cruelle qu’il me montrait, je voyais ma propre impuissance. il voulait que je comprenne cet écart entre nous, cette fracture qu’il estimait infranchissable.
j’élevais le nez en l’air, accaparé par son geste calculé ; il lança trois shuriken. ma lame fendit l’air pour en dévier un, mais le dernier frôla inévitablement ma joue, dessinant une ligne de sang sur ma peau pâle. je sentis le froid me mordre, mais je restai là, désillusionné. mes lèvres s’entrouvrirent, marquant ma stupéfaction. j’avais été trop lent pour réagir. d’après la position du soleil, je sus qu’il était sur le point de se coucher. itachi avait donc gagné. ou pas complètement…
「si tu es si sûr que je ne peux pas te vaincre, pourquoi sembles-tu vouloir m’en dissuader ? la vérité, c’est que tu crains ce que je deviendrai, affirmai-je.」
mon clone se volatilisa en un écran de fumée.
dans le silence pesant du crépuscule, mon genjutsu fit apparaître plusieurs faucons semblables à garuda qui emplissaient l’espace de battements d’ailes et d’ombres mouvantes. avec eux, mes illusions de clones se mirent à courir autour d’itachi. leurs silhouettes décalées formaient une désynchronisation subtile du mouvement réel pour tromper son regard perçant. ses sharingan tenteraient de suivre ces mouvements d’ombres et de feintes, puis je verrais enfin la lueur d’effort dans ses yeux. ah ! enfin, il les suit. pour la première fois, je tenais une ouverture. dans le vacarme de battements d’ailes et de cris perçants, je sentais ma respiration s’accélérer, effrénée. l’ouverture, là, juste devant moi, si fine qu'elle en paraissait irréelle. mais elle était bien là, l’hésitation infime dans le regard d’itachi, l’écart imperceptible dans sa posture si parfaite…
je m’élançai hors du cercle d’ombres et de clones, surgissant des ailes de garuda avec toute la vitesse et la précision que j’avais accumulées. ma lame fendit l’air dans un sifflement tranchant, droit vers lui. pour la première fois, je crus l’avoir. cette fois, il ne pourrait pas esquiver, pas assez vite, pas assez loin. le katana traversa sa poitrine, et un sourire de triomphe effleura mes lèvres – enfin, je l'avais atteint.
et pourtant… aucune résistance de sa chair sous ma lame. je pensais que j’avais vengé notre famille par cette attaque qui m’avait fait croire qu’elle serait la dernière. itachi avait encore esquivé.
mon frère me fixait avec cet air distant, et ses mots résonnaient en moi comme une brûlure vive : la différence entre nous est que tu crois pouvoir me vaincre, moi je sais que tu ne peux pas. comment osait-il ? ce frère qui avait tout détruit, réduit notre clan à néant, se permettait encore de me juger. mais une part de moi, aussi infime soit-elle, savait qu’il touchait juste : ma haine seule ne suffirait pas. dans cette vérité cruelle qu’il me montrait, je voyais ma propre impuissance. il voulait que je comprenne cet écart entre nous, cette fracture qu’il estimait infranchissable.
j’élevais le nez en l’air, accaparé par son geste calculé ; il lança trois shuriken. ma lame fendit l’air pour en dévier un, mais le dernier frôla inévitablement ma joue, dessinant une ligne de sang sur ma peau pâle. je sentis le froid me mordre, mais je restai là, désillusionné. mes lèvres s’entrouvrirent, marquant ma stupéfaction. j’avais été trop lent pour réagir. d’après la position du soleil, je sus qu’il était sur le point de se coucher. itachi avait donc gagné. ou pas complètement…
「si tu es si sûr que je ne peux pas te vaincre, pourquoi sembles-tu vouloir m’en dissuader ? la vérité, c’est que tu crains ce que je deviendrai, affirmai-je.」
mon clone se volatilisa en un écran de fumée.
dans le silence pesant du crépuscule, mon genjutsu fit apparaître plusieurs faucons semblables à garuda qui emplissaient l’espace de battements d’ailes et d’ombres mouvantes. avec eux, mes illusions de clones se mirent à courir autour d’itachi. leurs silhouettes décalées formaient une désynchronisation subtile du mouvement réel pour tromper son regard perçant. ses sharingan tenteraient de suivre ces mouvements d’ombres et de feintes, puis je verrais enfin la lueur d’effort dans ses yeux. ah ! enfin, il les suit. pour la première fois, je tenais une ouverture. dans le vacarme de battements d’ailes et de cris perçants, je sentais ma respiration s’accélérer, effrénée. l’ouverture, là, juste devant moi, si fine qu'elle en paraissait irréelle. mais elle était bien là, l’hésitation infime dans le regard d’itachi, l’écart imperceptible dans sa posture si parfaite…
je m’élançai hors du cercle d’ombres et de clones, surgissant des ailes de garuda avec toute la vitesse et la précision que j’avais accumulées. ma lame fendit l’air dans un sifflement tranchant, droit vers lui. pour la première fois, je crus l’avoir. cette fois, il ne pourrait pas esquiver, pas assez vite, pas assez loin. le katana traversa sa poitrine, et un sourire de triomphe effleura mes lèvres – enfin, je l'avais atteint.
et pourtant… aucune résistance de sa chair sous ma lame. je pensais que j’avais vengé notre famille par cette attaque qui m’avait fait croire qu’elle serait la dernière. itachi avait encore esquivé.
Re: nuage épars, lame au crépuscule - 15.11.24 7:43
je suis désolé de te ridiculiser, ainsi. mais il faut que wa voit que tu n'es pas une grande menace..
une nuée de corbeaux s’envola brusquement, leurs battements d’ailes d'ébène capturant l’attention de la foule, l’emplissant d’une stupeur palpable. un spectacle. des murmures incrédules s’élevèrent, tandis que leurs yeux, tout comme ceux de mon jeune frère, restaient figés sur l’endroit où j’avais été un instant plus tôt. depuis combien de temps n’étais-je plus là ? étais-je seulement jamais réellement présent ? la confusion quitta leurs visages lorsque certains réalisèrent ma position. debout, immobile et impassible, je me tenais là, à droite de l’empereur. seul ce dernier m’avait remarqué. il détourna légèrement la tête, un sourire fin s'étira sur ses lèvres. un sourire empli d’arrogance, mais aussi, je le percevais, d’une déconvenue à peine dissimulée. il comprenait enfin à quel point j’étais une arme redoutable, non seulement pour mon clan, mais pour tout son empire. moi, l’héritier des uchiha qui avait gravi les échelons plus vite que quiconque, sans jamais faillir, en obtenant chaque fois des résultats de missions dit "parfaits".
mes yeux se posèrent sur sasuke. je le vis de dos, son corps tendu, ses muscles prêts à réagir. il avait grandi, plus vite que je ne l’aurais imaginé. je pouvais presque sentir cette distance entre nous, une faille qui s’était creusée année après année. pourtant, dans mes souvenirs, il restait cet enfant que j’avais porté sur mon dos, dont le rire résonnait encore dans un coin oublié de mon esprit. j’avais sacrifié tout ce que j’étais pour lui. ma vie, mes rêves, ma liberté. j’avais attiré toute l’attention de notre père sur moi, concentrant son ambition et sa folie dans ma direction. je m’étais volontairement laissé consumer par les flammes du clan pour qu’il puisse être épargné, pour qu’il puisse vivre sans avoir à porter ce poids écrasant. et maintenant, le voir là, debout dans cette arène, prêt à m’affronter, était à la fois une fierté immense et une douleur insondable.
d'un pas lent, je regagnais l'arène de fortune destinée au combat, ce qui fit tressaillir mon jeune frère tandis que toute la foule me remarqua enfin. je souhaitais que sasuke plie les genoux. ainsi j'explosais ma reiatsu, augmentant considérablement ma puissance et la pression d'énergie que j'exerçais sur mon entourage. guidée par des samurai connaissant mes capacités, la foule s'étire, recula, pour ne pas être victime de ma propre puissance. j'élevai mon reiatsu une fois. je m'approchai encore de mon frère. j'élevai mon reiatsu une seconde fois. malgré la distance de la foule, certains guerriers s'évanouir. Ils furents tirés par d'autres hommes plus puissants pour s'écarter d'avantage. sasuke devait ressentir cette pression sur les épaules. j'élevai mon reiatsu une troisième fois. les plus faibles sont tombés, cette fois, laissé pour contre. les samurai privilégiant la sécurité de l'empereur et des daimyos les plus gradés. la puissance était impressionnante tout autour de moi. j'étais enfin seul avec sasuke. je pouvais lui parler sans que l'on ne m'écoute. je pouvais lui dire un fragment de mon plan.
l'instant d'après je lui faisais face. kurotsuki dans ma main. le combat approchait de sa fin.
une nuée de corbeaux s’envola brusquement, leurs battements d’ailes d'ébène capturant l’attention de la foule, l’emplissant d’une stupeur palpable. un spectacle. des murmures incrédules s’élevèrent, tandis que leurs yeux, tout comme ceux de mon jeune frère, restaient figés sur l’endroit où j’avais été un instant plus tôt. depuis combien de temps n’étais-je plus là ? étais-je seulement jamais réellement présent ? la confusion quitta leurs visages lorsque certains réalisèrent ma position. debout, immobile et impassible, je me tenais là, à droite de l’empereur. seul ce dernier m’avait remarqué. il détourna légèrement la tête, un sourire fin s'étira sur ses lèvres. un sourire empli d’arrogance, mais aussi, je le percevais, d’une déconvenue à peine dissimulée. il comprenait enfin à quel point j’étais une arme redoutable, non seulement pour mon clan, mais pour tout son empire. moi, l’héritier des uchiha qui avait gravi les échelons plus vite que quiconque, sans jamais faillir, en obtenant chaque fois des résultats de missions dit "parfaits".
mes yeux se posèrent sur sasuke. je le vis de dos, son corps tendu, ses muscles prêts à réagir. il avait grandi, plus vite que je ne l’aurais imaginé. je pouvais presque sentir cette distance entre nous, une faille qui s’était creusée année après année. pourtant, dans mes souvenirs, il restait cet enfant que j’avais porté sur mon dos, dont le rire résonnait encore dans un coin oublié de mon esprit. j’avais sacrifié tout ce que j’étais pour lui. ma vie, mes rêves, ma liberté. j’avais attiré toute l’attention de notre père sur moi, concentrant son ambition et sa folie dans ma direction. je m’étais volontairement laissé consumer par les flammes du clan pour qu’il puisse être épargné, pour qu’il puisse vivre sans avoir à porter ce poids écrasant. et maintenant, le voir là, debout dans cette arène, prêt à m’affronter, était à la fois une fierté immense et une douleur insondable.
d'un pas lent, je regagnais l'arène de fortune destinée au combat, ce qui fit tressaillir mon jeune frère tandis que toute la foule me remarqua enfin. je souhaitais que sasuke plie les genoux. ainsi j'explosais ma reiatsu, augmentant considérablement ma puissance et la pression d'énergie que j'exerçais sur mon entourage. guidée par des samurai connaissant mes capacités, la foule s'étire, recula, pour ne pas être victime de ma propre puissance. j'élevai mon reiatsu une fois. je m'approchai encore de mon frère. j'élevai mon reiatsu une seconde fois. malgré la distance de la foule, certains guerriers s'évanouir. Ils furents tirés par d'autres hommes plus puissants pour s'écarter d'avantage. sasuke devait ressentir cette pression sur les épaules. j'élevai mon reiatsu une troisième fois. les plus faibles sont tombés, cette fois, laissé pour contre. les samurai privilégiant la sécurité de l'empereur et des daimyos les plus gradés. la puissance était impressionnante tout autour de moi. j'étais enfin seul avec sasuke. je pouvais lui parler sans que l'on ne m'écoute. je pouvais lui dire un fragment de mon plan.
je vais te battre mon frère. mais ne reste pas ici. fuis wa. devient plus fort et affronte-moi à nouveau lorsque ce sera le cas.
l'instant d'après je lui faisais face. kurotsuki dans ma main. le combat approchait de sa fin.
Re: nuage épars, lame au crépuscule - Hier à 8:33
je regardais s’envoler la nuée de corbeaux avec amertume. à bien y penser, je ne sentais pas la présence d’itachi sur le terrain d’affrontement. je déportais mon visage de gauche à droite, puis par-dessus mon épaule, le cherchant presque désespérément. comment avais-je pu faire cette erreur de me battre contre une illusion ? pourquoi, depuis le départ, n’assumait-il pas de venir me confronter directement ? je serrai les poings, sentant la colère monter en moi. il me laissait pour seul, déçu. ce n’était clairement pas le combat que j’avais idéalisé, et il le savait. mon obsession m’avait aveuglé, me poussant à négliger l’essentiel : itachi ne faisait jamais rien au hasard. chaque mouvement, chaque mot, chaque silence était calculé. et pourtant, je n’avais rien vu venir.
une brise légère souleva un tourbillon de poussière à mes pieds, rappelant le vide oppressant qui régnait autour de moi. je fermai les yeux un instant, cherchant à calmer l’agitation de mon esprit. mais en mon for intérieur, une seule question tournait en boucle : où était-il ? et surtout, pourquoi jouait-il encore à ce jeu ?
「ITACHI ! grondai-je, manifestant mon impatience.」
des pas approchèrent alors. je me retournais brusquement, les sharingans flamboyant d’une intensité féroce, à la recherche de l’origine de ces pas. là, à quelques mètres, mon frère se matérialisa lentement parmi les ombres. c’était lui, enfin. il était certain, sa lame allait m’atteindre. je me sentis lourd et désoeuvré. lentement. je sentais que l’atmosphère me rendait d’autant plus mal. lentement. j’avais pu voir tomber ces hommes de la haute qui n’avaient rien fait, trop faibles. lentement. mes jambes tremblaient de peur, tandis que je le laissais venir jusqu’à moi, kurotsuki à sa main. l’idée qu’il me tue m’effleura l’esprit. l’instant d’après, nous nous retrouvions comme au bon vieux temps. seuls en tête à tête. comme à chaque fois dans ces moments-là, je me laissais captiver par ses paroles, comprenant que j’avais raison d’avoir peur face à ce qu'il tentait de faire de moi : un vagabond.
「quitter wa ? c’est ridicule, soufflai-je, agacé et confus.」
je fis quelques pas en arrière, le souffle court, essayant de retrouver une once de contrôle. le poids de ses mots, de son regard, m'écrasait. mais cette fois, je ne comptais pas plier le genou. je ne pouvais pas. si je ne pouvais pas le battre de front, alors je le ferais plier d’une autre manière.
un plan sournois émergea dans mon esprit. un sourire amer déforma mes lèvres.
「assez causé. si tu tiens tant à protéger tout le monde ici, itachi…, lançai-je en laissant mes paroles traîner dans l’air, voyons jusqu’où va ton dévouement.」
il ne répondit pas, mais je sentis que j’avais une once de son attention. parfait. d’un geste rapide, je formalisai des mudras et rassemblai mon chakra sous les yeux écarquillés d’hatake kakashi. une chaleur différente du reiatsu s’éleva dans mes mains tandis que je modelais un katon. cette fois, cependant, mon objectif n’était pas lui directement.
je tournai la tête, mon regard s’arrêtant sur les spectateurs restants à quelques mètres : les représentants de la haute, l’empereur lui-même. ils étaient là, immobiles, leurs esprits figés pour quelques fractions de secondes par télépathie. leur vulnérabilité me donnait une ouverture.
je pivotai brusquement, relâchant mon jutsu : 「KATON - GŌKAKYŪ NO JUTSU !」
la boule de feu massive fila droit sur eux. les flammes menaçaient de renverser leur fragile sécurité. l’excitation grandissait en moi, alors que je détournais à nouveau mon attention sur mon grand frère. ce n’était pas eux que je voulais atteindre. c’était lui. forcer itachi à intervenir, à se dévoiler. le voir choisir entre son idéal protecteur et son rôle de grand frère.
cette fois.
cette fois.
CETTE FOIS !
je fondis dans les airs, concentrant toute ma rage et mon reiatsu dans ma lame, portant mon dernier geste précis, rapide et rectiligne, visant son thorax.
pourquoi fallait-il que cela soit mon propre sang, qui coulait ?
une brise légère souleva un tourbillon de poussière à mes pieds, rappelant le vide oppressant qui régnait autour de moi. je fermai les yeux un instant, cherchant à calmer l’agitation de mon esprit. mais en mon for intérieur, une seule question tournait en boucle : où était-il ? et surtout, pourquoi jouait-il encore à ce jeu ?
「ITACHI ! grondai-je, manifestant mon impatience.」
des pas approchèrent alors. je me retournais brusquement, les sharingans flamboyant d’une intensité féroce, à la recherche de l’origine de ces pas. là, à quelques mètres, mon frère se matérialisa lentement parmi les ombres. c’était lui, enfin. il était certain, sa lame allait m’atteindre. je me sentis lourd et désoeuvré. lentement. je sentais que l’atmosphère me rendait d’autant plus mal. lentement. j’avais pu voir tomber ces hommes de la haute qui n’avaient rien fait, trop faibles. lentement. mes jambes tremblaient de peur, tandis que je le laissais venir jusqu’à moi, kurotsuki à sa main. l’idée qu’il me tue m’effleura l’esprit. l’instant d’après, nous nous retrouvions comme au bon vieux temps. seuls en tête à tête. comme à chaque fois dans ces moments-là, je me laissais captiver par ses paroles, comprenant que j’avais raison d’avoir peur face à ce qu'il tentait de faire de moi : un vagabond.
「quitter wa ? c’est ridicule, soufflai-je, agacé et confus.」
je fis quelques pas en arrière, le souffle court, essayant de retrouver une once de contrôle. le poids de ses mots, de son regard, m'écrasait. mais cette fois, je ne comptais pas plier le genou. je ne pouvais pas. si je ne pouvais pas le battre de front, alors je le ferais plier d’une autre manière.
un plan sournois émergea dans mon esprit. un sourire amer déforma mes lèvres.
「assez causé. si tu tiens tant à protéger tout le monde ici, itachi…, lançai-je en laissant mes paroles traîner dans l’air, voyons jusqu’où va ton dévouement.」
il ne répondit pas, mais je sentis que j’avais une once de son attention. parfait. d’un geste rapide, je formalisai des mudras et rassemblai mon chakra sous les yeux écarquillés d’hatake kakashi. une chaleur différente du reiatsu s’éleva dans mes mains tandis que je modelais un katon. cette fois, cependant, mon objectif n’était pas lui directement.
je tournai la tête, mon regard s’arrêtant sur les spectateurs restants à quelques mètres : les représentants de la haute, l’empereur lui-même. ils étaient là, immobiles, leurs esprits figés pour quelques fractions de secondes par télépathie. leur vulnérabilité me donnait une ouverture.
je pivotai brusquement, relâchant mon jutsu : 「KATON - GŌKAKYŪ NO JUTSU !」
la boule de feu massive fila droit sur eux. les flammes menaçaient de renverser leur fragile sécurité. l’excitation grandissait en moi, alors que je détournais à nouveau mon attention sur mon grand frère. ce n’était pas eux que je voulais atteindre. c’était lui. forcer itachi à intervenir, à se dévoiler. le voir choisir entre son idéal protecteur et son rôle de grand frère.
cette fois.
cette fois.
CETTE FOIS !
je fondis dans les airs, concentrant toute ma rage et mon reiatsu dans ma lame, portant mon dernier geste précis, rapide et rectiligne, visant son thorax.
pourquoi fallait-il que cela soit mon propre sang, qui coulait ?