Breath [ft. Sasuke] - 04.11.24 0:22
[...] Be still be calm be quiet now my precious boy
Don't struggle like that or I will only love you more
For it's much too late to get away or turn on the light [...]
- Lullaby The Cure
Don't struggle like that or I will only love you more
For it's much too late to get away or turn on the light [...]
- Lullaby The Cure
Un nouveau jour se lève sur la nation shinobi et avec elle bien à l'abri sous terre loin des yeux et des oreilles de ses concitoyens reposait paisiblement un jeune homme blond. Aujourd'hui à ses côtés on pouvait trouver Tora qui n'avait semble t-il pas grand chose de mieux à faire. Ou tout du moins était-ce ce qui avait été décrété par une instance supérieur quelconque. Si vous vouliez son avis, Tora pariait volontiers sur Orochimaru. C'était toujours sa faute de toutes façons.
Tora aurait avec grand plaisir pointé le fait que c'était pas son job et que les sceaux c'était pas vraiment son truc mais qui en avait quelque chose à faire de son avis ? Personne.
Et certainement pas Orochimaru.
Tout particulièrement car il lui avait parfaitement expliqué de A à B en passant par Z ce qui était "normal" et "anormal" dans les relevés des observations qu'il devait faire du Uzumaki.
Tora aurait été bien mieux dans son labo OU en réhabilitation, mais bon il suivait les ordres puisque ce n'était pas non plus la mer à boire. Puis éviter de donner des munitions à Orochimaru pour qu'il puisse poke ses anciennes blessures et voir plus en profondeur ce qui le faisait ticker était aussi très bon pour lui.
Ce qui menait à aujourd'hui, 6h23 très précisément et Tora faisant différents contrôle des sceaux et autre signes vitaux ou prélèvements nécessaires à ces contrôles. Ça avait au moins l'avantage d'être silencieux autour de lui, la seule autre personne présente dans la pièce étant bien incapable de tenir la moindre conversation.
Et n'aurait-ce pas été merveilleux que cela reste ainsi hm ? Sauf que voilà, on obtenait pas toujours ce qu'on voulait (ici paix et solitude) et un invité indésirable mais bien connu de l'équipe en charge de l'Uzumaki vint briser cette tranquillité matinale.
Tora n'avait jamais eu la joie de rencontrer le rejeton Uchiha s'étant perdu sur leurs terres. Une rencontre dont il se serait bien passé ça c'était certains au vu de sa réputation auprès du staff. Tora lui jeta un bref regard pour ne pas complètement l'ignorer, il n'avait, après tout, encore rien fait. Pour le moment.
Il retourna toutefois bien vite à ses examens et se saisit d'une seringue préparée au préalable. Leur Empereur ne plaisantait avec le... "bien-être" du Uzumaki, il fallait que tout soit impeccable et que rien ne soit laissé au hasard.
- Le rejeton Uchiha, que me vaut le plaisir de cette visite ? engagea Tora en cherchant soigneusement une veine dans le bras de son patient.
Enfin.. "plaisir", Tora savait parfaitement qu'il venait régulièrement traîner par ici, il avait juste eu la chance de ne jamais le croiser jusque là. Comme quoi la chance finissait toujours par quitter son hôte.
Tora aurait avec grand plaisir pointé le fait que c'était pas son job et que les sceaux c'était pas vraiment son truc mais qui en avait quelque chose à faire de son avis ? Personne.
Et certainement pas Orochimaru.
Tout particulièrement car il lui avait parfaitement expliqué de A à B en passant par Z ce qui était "normal" et "anormal" dans les relevés des observations qu'il devait faire du Uzumaki.
Tora aurait été bien mieux dans son labo OU en réhabilitation, mais bon il suivait les ordres puisque ce n'était pas non plus la mer à boire. Puis éviter de donner des munitions à Orochimaru pour qu'il puisse poke ses anciennes blessures et voir plus en profondeur ce qui le faisait ticker était aussi très bon pour lui.
Ce qui menait à aujourd'hui, 6h23 très précisément et Tora faisant différents contrôle des sceaux et autre signes vitaux ou prélèvements nécessaires à ces contrôles. Ça avait au moins l'avantage d'être silencieux autour de lui, la seule autre personne présente dans la pièce étant bien incapable de tenir la moindre conversation.
Et n'aurait-ce pas été merveilleux que cela reste ainsi hm ? Sauf que voilà, on obtenait pas toujours ce qu'on voulait (ici paix et solitude) et un invité indésirable mais bien connu de l'équipe en charge de l'Uzumaki vint briser cette tranquillité matinale.
Tora n'avait jamais eu la joie de rencontrer le rejeton Uchiha s'étant perdu sur leurs terres. Une rencontre dont il se serait bien passé ça c'était certains au vu de sa réputation auprès du staff. Tora lui jeta un bref regard pour ne pas complètement l'ignorer, il n'avait, après tout, encore rien fait. Pour le moment.
Il retourna toutefois bien vite à ses examens et se saisit d'une seringue préparée au préalable. Leur Empereur ne plaisantait avec le... "bien-être" du Uzumaki, il fallait que tout soit impeccable et que rien ne soit laissé au hasard.
- Le rejeton Uchiha, que me vaut le plaisir de cette visite ? engagea Tora en cherchant soigneusement une veine dans le bras de son patient.
Enfin.. "plaisir", Tora savait parfaitement qu'il venait régulièrement traîner par ici, il avait juste eu la chance de ne jamais le croiser jusque là. Comme quoi la chance finissait toujours par quitter son hôte.
Re: Breath [ft. Sasuke] - 05.11.24 0:38
les premiers rayons de l’aube traversèrent les feuilles d’érables volantes jusqu’à mon visage de porcelaine. l’automne montrait hi sous un paysage doux, révélant toute sa superbe. peu importait qu’il soit très tôt, je ressentais constamment ce sentiment désagréable d’être pisté. un loup n’équivalait pas à un chien. je leur ferais comprendre, tôt ou tard.
je me souvenais de ce regard bleu céruléen et de ce sourire solaire. de cette émanation de chakra, spectaculaire à mes sharingan, qui n’auraient jamais cru en voir autant. puis, de ce geste qui para le tantô d’un des leurs, m’empêchant de mourir, alors que nous nous étions écroulés d’épuisement, dos à dos sur le champ de bataille. épuisés, mais heureux de notre prouesse. naruto, de sa voix criarde, les avait mis en garde de ne pas aller plus loin. à ce moment-là, je compris que ma vie de vagabond trouvait une existence dans la sienne, sans que je n’en comprenne réellement la raison. après tout, j’étais un traître pour wa, un ennemi pour hi…
les mois passant, naruto semblait demander de plus en plus de mon temps. au début, il arrivait que l'on se croise pour quelques journées, parfois même certaines nuits. peu à peu, il devenait difficile de retrouver cette solitude que j'avais toujours connue, car il insistait pour que je reste près de lui, comme s'il ne supportait pas que je m'éloigne trop longtemps. il souffrait des fluctuations de chakra liées à kurama, avant que cela ne devienne réellement perceptible.
par pure inconscience, il demanda à être plongé dans le coma, convaincu que cela l'aiderait à mieux contrôler le démon-renard en lui. j’entendis par des rumeurs qu’il avait personnellement insisté pour que ce soit moi qui le surveille. quant à moi, l’ordre de l’empereur de hi était simple : lui rester fidèle. lorsque j’ai voulu savoir ce que signifiait exactement “rester fidèle à naruto,” on m’a simplement fait comprendre que je posais trop de questions. rester loyal à un idiot pareil…
naruto se trouvait alité en un endroit connu de très peu de personnes, dont j’avais la connaissance. entre eux et moi, il y avait une certaine tension. j’étais tel un chat errant, imposant sa marque sur un territoire que je considérais le mien, bien plus que le leur. naruto était mon arme. il serait l’instrument qui me permettrait de renverser les ordres pour ma cause et de rassembler les civils sous ma paix. en restant plongé dans ce sommeil profond, naruto ralentissait mes ambitions. j’espérais qu’il se réveille, que nous puissions capturer d’autres bijû dont j’avais besoin pour ma révolution.
shlac.
la paume de ma main vint claquer le poignet du brun avant qu’il ne puisse approcher le bras de naruto. l’empêcher d’enfoncer cette seringue, c’était tout ce que je voulais. j’aurais aimé directement les retrouver, mais il valait mieux ne pas prendre de risque inutile. pas sans savoir qui il était, lui et son expérience risquée.
alors que je me trouvais désormais bien plus près de naruto que lui, ma main se déporta nonchalamment à hauteur de son torse. en penchant à peine la tête de côté, mon regard scruta lentement le corps du blond, sondant son chakra. je devinais qu’on voulait analyser ou manipuler le chakra de naruto, certainement dans l'espoir de comprendre les liens qui l'unissent au démon-renard.
ce n’était pas le moment. mais pour tora, l’instant allait devenir un cauchemar : je l’observais du coin de mon œil devenu rouge. l’espace autour de lui se tordait, le sol se dérobant sous ses pieds tandis que des ombres indistinctes prenaient forme, l’encerclant de toutes parts. je ne pouvais permettre un tel acte — naruto n'était ni un objet d'étude ni une expérience pour quiconque.
je me souvenais de ce regard bleu céruléen et de ce sourire solaire. de cette émanation de chakra, spectaculaire à mes sharingan, qui n’auraient jamais cru en voir autant. puis, de ce geste qui para le tantô d’un des leurs, m’empêchant de mourir, alors que nous nous étions écroulés d’épuisement, dos à dos sur le champ de bataille. épuisés, mais heureux de notre prouesse. naruto, de sa voix criarde, les avait mis en garde de ne pas aller plus loin. à ce moment-là, je compris que ma vie de vagabond trouvait une existence dans la sienne, sans que je n’en comprenne réellement la raison. après tout, j’étais un traître pour wa, un ennemi pour hi…
les mois passant, naruto semblait demander de plus en plus de mon temps. au début, il arrivait que l'on se croise pour quelques journées, parfois même certaines nuits. peu à peu, il devenait difficile de retrouver cette solitude que j'avais toujours connue, car il insistait pour que je reste près de lui, comme s'il ne supportait pas que je m'éloigne trop longtemps. il souffrait des fluctuations de chakra liées à kurama, avant que cela ne devienne réellement perceptible.
par pure inconscience, il demanda à être plongé dans le coma, convaincu que cela l'aiderait à mieux contrôler le démon-renard en lui. j’entendis par des rumeurs qu’il avait personnellement insisté pour que ce soit moi qui le surveille. quant à moi, l’ordre de l’empereur de hi était simple : lui rester fidèle. lorsque j’ai voulu savoir ce que signifiait exactement “rester fidèle à naruto,” on m’a simplement fait comprendre que je posais trop de questions. rester loyal à un idiot pareil…
naruto se trouvait alité en un endroit connu de très peu de personnes, dont j’avais la connaissance. entre eux et moi, il y avait une certaine tension. j’étais tel un chat errant, imposant sa marque sur un territoire que je considérais le mien, bien plus que le leur. naruto était mon arme. il serait l’instrument qui me permettrait de renverser les ordres pour ma cause et de rassembler les civils sous ma paix. en restant plongé dans ce sommeil profond, naruto ralentissait mes ambitions. j’espérais qu’il se réveille, que nous puissions capturer d’autres bijû dont j’avais besoin pour ma révolution.
shlac.
la paume de ma main vint claquer le poignet du brun avant qu’il ne puisse approcher le bras de naruto. l’empêcher d’enfoncer cette seringue, c’était tout ce que je voulais. j’aurais aimé directement les retrouver, mais il valait mieux ne pas prendre de risque inutile. pas sans savoir qui il était, lui et son expérience risquée.
alors que je me trouvais désormais bien plus près de naruto que lui, ma main se déporta nonchalamment à hauteur de son torse. en penchant à peine la tête de côté, mon regard scruta lentement le corps du blond, sondant son chakra. je devinais qu’on voulait analyser ou manipuler le chakra de naruto, certainement dans l'espoir de comprendre les liens qui l'unissent au démon-renard.
ce n’était pas le moment. mais pour tora, l’instant allait devenir un cauchemar : je l’observais du coin de mon œil devenu rouge. l’espace autour de lui se tordait, le sol se dérobant sous ses pieds tandis que des ombres indistinctes prenaient forme, l’encerclant de toutes parts. je ne pouvais permettre un tel acte — naruto n'était ni un objet d'étude ni une expérience pour quiconque.