Akula brise-lame. [Libre] - 18.11.24 20:44
« Là où il y a de l’ail, il y a Wa. » Déclare une capitaine samouraï en croquant dans une gousse d’ail.
Elle suscite la frayeur chez ses hommes et chez son chef, un mélange étrange, aussi insupportable au commun des mortels que le fait de croquer dans une gousse d’ail pour passer le temps. Mais on parle d’une montagnarde qui n’a pas attendu la vie de samouraï pour en voir de toutes les couleurs.
Alors, Kazan, le supérieur direct d’Akula, ne dit rien et se contente de réprimer une larme alors qu’Akula a un vague souffle dans sa direction. Kazan a bien du mal à savoir ce qu’il y a de plus violent pour l’haleine entre l’ail cru, l’ail en saumure, le wasabi et la moutarde. En particulier lorsque sa capitaine favorite est simplement assise sur un muret à observer un duel au sabre et qu’elle mange un gros bol de…
De… De quoi d'ailleurs?
Kazan ne saurait pas trop dire, il a situé depuis un long moment le régime alimentaire d’Akula, mais il est toujours difficile pour lui de décrire ce qu’elle consomme tant il s’agit d’un plat quelconque arrosé d’ail. Que cela soit des légumes, des fèves, de la viande, du poisson ou qu’importe le céréale, il semble que sa capitaine tasse tout ça avec de l’ail et des oignons. Que dire, si ce n’est que c’est une fille sympa.
Mais ensuite, elle vous parle et à choisir entre subir un dojutsu uchiha ou le souffle acide d’Akula, il a vite choisi et ce sera l’illusion par conjonctivite.
Kazan a été jeté du haut d’une falaise, il a dû s’arracher un orteil noirci par le froid du Nord, on l’a transpercé plus d’une fois avec un sabre, souvent jusqu’à la garde, sans compter un mariage malheureux avec une nymphomane bipolaire qui aura demandé le divorce de trois coups de kanabo. Pourtant, jamais ces fléaux n’ont su lui tirer une larme, mais la gastronomie vue par la mineuse de charbon, oui.
Les gens normaux (à peu près tout le monde sauf Akula), mettent des gousses d’ail dans leur alimentation. Akula met des têtes d’ail. Lorsqu’elle a un jour convié Kazan et quelques autres officiers à venir manger chez elle, tous ont entendu la « tête d’ail » et ont attribué cette erreur à un reste de patois. Après tout, elle vient de loin, des montagnes.
Mais non, même dans les montagnes, chez les mineurs de fond qui s’oblitèrent la santé à respirer toutes sortes de poussières, une tête d’ail désigne bien la grappe de petites gousses.
Ainsi Kazan fut obligé de finir une casserole de… Il n’arrive plus à se souvenir, sa psyché n’a conservé à l’esprit que le visage larmoyant de ses subalternes alors qu’Akula semblait parfaitement heureuse de sa cuisine, quand bien même l’acidité du plat aurait pu trouer la casserole. Dans un sacrifice nécessaire, puisqu’il ne souhaitait pas désavouer la cuisine de sa subordonnée, il a dû finir le reste (toute la casserole).
Alors, depuis, il se méfie un peu lorsque sa tête blanche préférée commence à manger de l’ail. C’est toujours annonciateur d’un grand moment.
En particulier quand elle doit servir de plastron aux jeunes samouraïs et apprentis samouraïs qui testent les nouveaux sabres du festival dans des duels plus ou moins truqués pour certains, plus ou moins d’exercice pour d’autre.
« Chef ! Chef ! » S’exclame Akula et Kazan de fermer les yeux d’un air contrit pour dissimuler les larmes naissantes. « C’est à mon tour.
-Bonne chance Akula. » Déclare Kazan.
D’ordinaire les duels sont souvent des affaires de technique : qui maîtrise mieux le sabre détermine souvent le vainqueur. Mais face à Akula, l’on constate facilement qui achète du fer de qualité pour en faire un katana qui résiste à tout, et qui se contente d’une ferraille repliée trente fois pour avoir l’illusion d’une lame de qualité, mais qui se déformera au premier impact sur une armure.
Quand on ferraille face à Akula et sa manie de se générer un écu de cristal, on déchante vite lorsqu’on a un katana de mauvaise facture.
Kazan a un regard vers le sabre de sa subordonnée : ébréché en plusieurs endroits, rayé de partout, garde cruciforme, renforcé avec du cristal. En soit, il pourrait pardonner ces entorses à la tradition si ce n’était que ça.
Mais, quelque part, en voyant la poignée rose avec des cœurs bleus et attaché au pommeau, la petite chaînette avec un chibi-castor vert pétant, Kazan réprime une larme sans que l’ail n’ait besoin de jouer un rôle.
Il a un tressautement en entendant le « oh non », caractéristique d’une Akula qui vient de voir quelqu’un faire une bêtise. En l’occurrence, un samouraï qui mégote sur son sabre, frappe l’écu d’Akula un peu trop fort et la lame se casse en deux.
La foule se réduit au silence, toute l’attention est sur Akula et le malchanceux.
Bonne façon de débuter la fête de la forge.
Elle suscite la frayeur chez ses hommes et chez son chef, un mélange étrange, aussi insupportable au commun des mortels que le fait de croquer dans une gousse d’ail pour passer le temps. Mais on parle d’une montagnarde qui n’a pas attendu la vie de samouraï pour en voir de toutes les couleurs.
Alors, Kazan, le supérieur direct d’Akula, ne dit rien et se contente de réprimer une larme alors qu’Akula a un vague souffle dans sa direction. Kazan a bien du mal à savoir ce qu’il y a de plus violent pour l’haleine entre l’ail cru, l’ail en saumure, le wasabi et la moutarde. En particulier lorsque sa capitaine favorite est simplement assise sur un muret à observer un duel au sabre et qu’elle mange un gros bol de…
De… De quoi d'ailleurs?
Kazan ne saurait pas trop dire, il a situé depuis un long moment le régime alimentaire d’Akula, mais il est toujours difficile pour lui de décrire ce qu’elle consomme tant il s’agit d’un plat quelconque arrosé d’ail. Que cela soit des légumes, des fèves, de la viande, du poisson ou qu’importe le céréale, il semble que sa capitaine tasse tout ça avec de l’ail et des oignons. Que dire, si ce n’est que c’est une fille sympa.
Mais ensuite, elle vous parle et à choisir entre subir un dojutsu uchiha ou le souffle acide d’Akula, il a vite choisi et ce sera l’illusion par conjonctivite.
Kazan a été jeté du haut d’une falaise, il a dû s’arracher un orteil noirci par le froid du Nord, on l’a transpercé plus d’une fois avec un sabre, souvent jusqu’à la garde, sans compter un mariage malheureux avec une nymphomane bipolaire qui aura demandé le divorce de trois coups de kanabo. Pourtant, jamais ces fléaux n’ont su lui tirer une larme, mais la gastronomie vue par la mineuse de charbon, oui.
Les gens normaux (à peu près tout le monde sauf Akula), mettent des gousses d’ail dans leur alimentation. Akula met des têtes d’ail. Lorsqu’elle a un jour convié Kazan et quelques autres officiers à venir manger chez elle, tous ont entendu la « tête d’ail » et ont attribué cette erreur à un reste de patois. Après tout, elle vient de loin, des montagnes.
Mais non, même dans les montagnes, chez les mineurs de fond qui s’oblitèrent la santé à respirer toutes sortes de poussières, une tête d’ail désigne bien la grappe de petites gousses.
Ainsi Kazan fut obligé de finir une casserole de… Il n’arrive plus à se souvenir, sa psyché n’a conservé à l’esprit que le visage larmoyant de ses subalternes alors qu’Akula semblait parfaitement heureuse de sa cuisine, quand bien même l’acidité du plat aurait pu trouer la casserole. Dans un sacrifice nécessaire, puisqu’il ne souhaitait pas désavouer la cuisine de sa subordonnée, il a dû finir le reste (toute la casserole).
Alors, depuis, il se méfie un peu lorsque sa tête blanche préférée commence à manger de l’ail. C’est toujours annonciateur d’un grand moment.
En particulier quand elle doit servir de plastron aux jeunes samouraïs et apprentis samouraïs qui testent les nouveaux sabres du festival dans des duels plus ou moins truqués pour certains, plus ou moins d’exercice pour d’autre.
« Chef ! Chef ! » S’exclame Akula et Kazan de fermer les yeux d’un air contrit pour dissimuler les larmes naissantes. « C’est à mon tour.
-Bonne chance Akula. » Déclare Kazan.
D’ordinaire les duels sont souvent des affaires de technique : qui maîtrise mieux le sabre détermine souvent le vainqueur. Mais face à Akula, l’on constate facilement qui achète du fer de qualité pour en faire un katana qui résiste à tout, et qui se contente d’une ferraille repliée trente fois pour avoir l’illusion d’une lame de qualité, mais qui se déformera au premier impact sur une armure.
Quand on ferraille face à Akula et sa manie de se générer un écu de cristal, on déchante vite lorsqu’on a un katana de mauvaise facture.
Kazan a un regard vers le sabre de sa subordonnée : ébréché en plusieurs endroits, rayé de partout, garde cruciforme, renforcé avec du cristal. En soit, il pourrait pardonner ces entorses à la tradition si ce n’était que ça.
Mais, quelque part, en voyant la poignée rose avec des cœurs bleus et attaché au pommeau, la petite chaînette avec un chibi-castor vert pétant, Kazan réprime une larme sans que l’ail n’ait besoin de jouer un rôle.
Il a un tressautement en entendant le « oh non », caractéristique d’une Akula qui vient de voir quelqu’un faire une bêtise. En l’occurrence, un samouraï qui mégote sur son sabre, frappe l’écu d’Akula un peu trop fort et la lame se casse en deux.
La foule se réduit au silence, toute l’attention est sur Akula et le malchanceux.
Bonne façon de débuter la fête de la forge.